1. Accueil
  2. Professionnels de santé
  3. Masseurs-kinésithérapeutes
  4. Notification d’indus et facturation des actes : les sources de contentieux entre les masseurs kinésithérapeutes et l’assurance maladie
Retour

Notification d’indus et facturation des actes : les sources de contentieux entre les masseurs kinésithérapeutes et l’assurance maladie

Les sources de contentieux entre les masseurs-kinésithérapeutes (mk) et l’assurance maladie se sont multipliées ces dernières années avec une thématique récurrente en tête de liste : la facturation des actes dont les irrégularités constatées lors des contrôles d’activité conduisent le plus souvent et, à tout le moins, à une notification d’indus.

La suspicion d’une facturation d’actes fictifs (surfacturation), à l’origine d’une notification d’indus, peut naître du constat d’un nombre de soins journaliers remboursés anormalement élevé.

Rappelons que l’assurance maladie établit ses contrôles de facturation sur la base des dispositions du titre XIV de la NGAP relatives :

  • à la durée d’une séance « de l’ordre de 30 mn » (en dehors de 4 exceptions),
  • à la possibilité d’une prise en charge simultanée maximale de 3 patients,
  • au non cumul des cotations : « À chaque séance s’applique une seule cotation ».

 

Autre source de contentieux entre les mk et l’assurance maladie : l’obligation d’une demande d’accord préalable de prise en charge dans 14 programmes de soins (Chapitre 5 – Titre XIV de la NGAP) au-delà d’un certain quota de séances.

Il est fréquent que le masseur-kinésithérapeute procède à l’exécution et la facturation d’actes « soumis à référentiel » au-delà du seuil fixé par la HAS, sans accord préalable, par erreur ou mauvaise interprétation du dépassement du quota, tel par exemple, en cas de prolongation du programme de rééducation.

Au surplus, des erreurs de destinataires dans la facturation, dans la cotation des actes, un défaut de transmission du BDK peuvent également venir nourrir les contentieux entre les masseurs-kinésithérapeutes et l’assurance maladie, et aboutir à la notification d’indus (justifiée ou non).

Quelle que soit la procédure initiée par l’assurance maladie (procédure d’indus, de pénalités financières, disciplinaire…), le masseur-kinésithérapeute dispose de solutions de recours amiables et/ou contentieux : 

  • Contestation des indus réclamés, saisine de la CRA puis du pôle social du Tribunal judiciaire,
  • Appel des décisions de la SAS du Conseil Interrégional de l’Ordre des Masseurs-Kinésithérapeutes…

 

Pour en savoir plus, merci de vous rapprocher du cabinet de Maître Renaud de LAUBIER, avocat en droit des professionnels de santé au barreau de MARSEILLE : 04 88 00 46 70 ou formulaire ci-dessous.

 

Partagez cette page
Nous écrire
Les champs indiqués par un astérisque (*) sont obligatoires
À découvrir
Dédendre les droits des chirugiens dentistes devant le CDOCD des BOUCHES DU RHÖNE

Insuffisance professionnelle : comment défendre ses droits auprès de l’Ordre National des Chirurgiens-Dentistes

Le décret n° 2014-545 du 26 Mai 2014 délègue à l’ordre National des Chirurgiens-Dentistes le contrôle de l’insuffisance professionnelle des praticiens. Si vous êtes chirurgien-dentiste, le Conseil Départemental de l’Ordre des Chirurgiens-Dentistes (CDOCD) dont vous relevez (BOUCHES DU RHONE, ALPE...
En savoir plus
L'Avenant 9 à la Convention nationale des infirmiers : Quelles nouveautés pour les IPAL à Marseille

AVENANT 9 à la Convention nationale des infirmiers : quels changements pour les IDEL et les IPA(L) à MARSEILLE ?

Les syndicats représentant les infirmières/infirmiers et l’UNCAM se sont accordés le 27 juillet 2022 sur un ensemble de mesures relatives à l’exercice professionnel, entre autres, des IPA(L) et des IDEL à MARSEILLE et sur tout le territoire français. Coup de projecteur sur les principaux thèmes p...
En savoir plus
Pédicures podolgues et procédures disciplinaires : avocat en droit de la santé à Aix en Provence

Conflit entre pédicures podologues à AIX EN PROVENCE : quid de la procédure disciplinaire ?

Les articles R 4322-62 et R 4322-63 du Code de la santé publique consacrent le devoir de bonne entente entre pédicures-podologues et l’obligation, dans l’éventualité d’un différend entre confrères, d’une recherche de conciliation auprès des instances régionales. Ainsi, un conflit opposant des péd...
En savoir plus
Nousécrire